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Hormones cortico-surrénales veterinaryway.tk

Les prĂ©parations reprises dans cet article et contenant des glucocorticoĂ¯des de
synthèse sont destinĂ©es Ă  un usage systĂ©mique. Rappelons que l’utilisation de
ces substances chez les animaux producteurs de denrées alimentaires et chez
le pigeon est soumise Ă  une lĂ©gislation stricte et spĂ©cifque. Les glucocorticoĂ¯des
disponibles ne diffèrent entre eux que par l’activitĂ© anti-infammatoire et mĂ©tabolique par unitĂ© de poids (puissance), par leur pouvoir minĂ©ralocorticoĂ¯de et par leur durĂ©e d’action.


Indications des Hormones cortico-surrĂ©nales

Les indications gĂ©nĂ©rales des glucocorticoĂ¯des sont les suivantes:
- traitement symptomatique des maladies dans lesquelles des processus immunitaires ou infammatoires, aigus ou chroniques, sont en cause,
- immunosuppression,
- insuffsance surrénalienne.
Les circonstances cliniques dĂ©terminent le choix du principe actif, de la forme galĂ©nique et de la posologie, qui peut Ăªtre très variable selon les cas. Par exemple,
la prednisolone sous forme soluble est parfois prĂ©conisĂ©e jusqu’Ă  20 fois la dose
anti-infammatoire normalement utilisĂ©e, pour contrĂ´ler les Å“dèmes infammatoires
aigus du système nerveux central, mais pendant une période très limitée. En cas
de choc anaphylactique, des doses massives de glucocorticoĂ¯des doivent Ăªtre
administrées de manière ponctuelle, par voie intraveineuse. Les pathologies infammatoires chroniques impliquent parfois des traitements de longue durée mais des
posologies les plus faibles possibles. L’immunosuppression nĂ©cessite d’adapter
les doses, souvent élevées, en fonction de la réponse du patient. Les traitements
de substitution prĂ©conisĂ©s dans les cas d’insufisance surrĂ©nalienne nĂ©cessitent le
recours Ă  l’hydrocortisone, disponible sous forme de mĂ©dicament Ă  usage humain,
Ă  laquelle on peut associer un minĂ©ralocorticoĂ¯de comme la fluorocortisone.
  

Pharmacodynamie

Les glucocorticoĂ¯des agissent au niveau de la plupart des systèmes et influencent
un très grand nombre de fonctions physiologiques. Ceci entraîne, hormis de
nombreux effets indĂ©sirables dĂ©crits plus loin, un certain nombre d’effets thĂ©rapeutiques intĂ©ressants. Les glucocorticoĂ¯des disponibles  diffèrent en durĂ©e d’action et en puissance. L’activitĂ© minĂ©ralocorticoĂ¯de de la prednisolone est moindre que celle de la cortisone. Elle est encore moins prononcĂ©e pour les autres substances synthĂ©tiques. Cette activitĂ© peut Ăªtre responsable de rĂ©tention sodĂ©e.
La durĂ©e d’action des glucocorticoĂ¯des de synthèse est plus longue que celle de
l’hydrocortisone. Ajoutons que la forme galĂ©nique est Ă©galement dĂ©terminante Ă 
cet égard et que certaines préparations peuvent agir pendant plusieurs semaines.
  

Pharmacocinétique

Pour Ă©viter l’apparition d’effets indĂ©sirables, divers critères doivent orienter le
choix de la thérapie à mettre en place. Le premier critère de choix porte sur la
forme galĂ©nique. En ce qui concerne les formes administrables par voie parentĂ©rale, il faut distinguer les solutions des suspensions microcristallines. L’avantage des solutions est de pouvoir Ăªtre administrĂ©es par voie intraveineuse afin d’induire un effet immĂ©diat ou rapide. La cinĂ©tique est celle du principe actif. 

Il s’agit des prĂ©parations idĂ©ales pour les traitements d’urgence, y compris celui du choc.
On distingue classiquement:
< les glucocorticoĂ¯des Ă  durĂ©e d’action courte (< 12 h): hydrocortisone< les glucocorticoĂ¯des Ă  durĂ©e d’action moyenne (12 - 36 h): prednisolone< les glucocorticoĂ¯des Ă  durĂ©e d’action longue (> 36 h): dexamĂ©thasone
D’une manière gĂ©nĂ©rale, il est Ă  noter que les durĂ©es d’action rĂ©elles des mĂ©dicaments peuvent Ăªtre plus longues que celle mentionnĂ©es dans les notices (RCP),
le plus souvent déterminées en fonction de paramètres cinétiques. Ces derniers
ne sont pas toujours prĂ©dictifs des effets qui peuvent se prolonger après la disparition du corticoĂ¯de au niveau sĂ©rique. Des informations prĂ©cises peuvent Ăªtre demandĂ©es aux titulaires d’enregistrement Ă  ce sujet. Les suspensions sont des prĂ©parations injectables par voie sous-cutanĂ©e, qui se caractĂ©risent par une absorption parfois très lente. Ces prĂ©parations sont Ă  proscrire pour la thĂ©rapie
de substitution et devraient Ăªtre Ă©vitĂ©es pour les traitements continus des affections chroniques. La rĂ©pĂ©tition des injections, couplĂ©e Ă  la dificultĂ© de contrĂ´le de la cinĂ©tique, peut aboutir Ă  des effets indĂ©sirables. Les suspensions devraient toujours Ăªtre rĂ©servĂ©es Ă  des traitements uniques lorsque des effets transitoires sont souhaitĂ©s. Si les administrations doivent Ăªtre rĂ©pĂ©tĂ©es quelques fois, elles
doivent Ăªtre suffisamment espacĂ©es pour Ă©viter le phĂ©nomène de bio-accumulation. Il n’en reste pas moins que, dans certaines pathologies, l’usage continu d’anti-inflammatoires stĂ©roĂ¯diens ne peut Ăªtre Ă©vitĂ© comme par exemple, pour les thĂ©rapies substitutives, immunosuppressives, le traitement symptomatique des inflammations chroniques et des maladies d’origine allergique. Dans tous ces cas,
une thĂ©rapie orale doit Ăªtre instaurĂ©e selon un schĂ©ma posologique qui visera Ă 
rechercher la plus petite dose efficace, par ailleurs très variable selon l’objectif thĂ©rapeutique. L’administration alternĂ©e, un jour sur deux, diminue davantage encore le risque d’une insuffisance surrĂ©nalienne. Avec un tel schĂ©ma, on perd cependant dans certaines affections l’effet voulu, le jour oĂ¹ le glucocorticoĂ¯de n’est pas administrĂ©. Cette posologie doit Ăªtre rĂ©gulièrement Ă©valuĂ©e et ajustĂ©e
en fonction de l’Ă©tat clinique du patient. La combinaison d’anti-inflammatoires
stĂ©roĂ¯diens Ă  d’autres anti-inflammatoires comme les antihistaminiques, les huiles
essentielles et les thĂ©rapies de dĂ©sensibilisation peuvent Ăªtre utiles en dermatologie. Le risque accru d’infections doit Ă©ventuellement Ăªtre contrĂ´lĂ© par une antibiothĂ©rapie faisant idĂ©alement appel Ă  des bactĂ©ricides.
 

   Contre-indications des Hormones cortico-surrĂ©nales


Les contre-indications dĂ©coulent des effets indĂ©sirables (voir ci-dessous). 

 Effets indĂ©sirables des Hormones cortico-surrĂ©nales


L’usage inadĂ©quat de ces substances induit des effets indĂ©sirables graves, parfois mortels. Chez les carnivores, les intoxications par les anti-inflammatoires reprĂ©sentent une part importante de la pharmacovigilance. L’usage de doses Ă©levĂ©es et la prolongation des traitements sont des facteurs de risque majeurs pour l’induction des effets indĂ©sirables. Le tableau clinique associĂ© Ă  un surdosage est
celui du syndrome de
Cushing, qualifiĂ© dans ce cas, d’iatrogène: 
   - rĂ©tention hydro-sodĂ©e. Elle peut Ăªtre Ă©vitĂ©e par l’utilisation de corticoĂ¯des aux
propriĂ©tĂ©s minĂ©ralocorticoĂ¯des moins prononcĂ©es;
- faiblesse musculaire et troubles du rythme cardiaque liĂ©s Ă  l’hypokaliĂ©mie;
- hyperglycĂ©mie. Les glucocorticoĂ¯des peuvent aggraver ou dĂ©clencher un diabète sucrĂ©;
- effet catabolique (fonte musculaire);
- redistribution des graisses;
- polyurie, polydipsie, polyphagie;
- ostéoporose (fracture spontanée);
- fragilisation tendineuse et ligamentaire;
- ulcère de la cornée;
- immunosuppression et altération de la formule sanguine. Une résistance
amoindrie aux agents infectieux peut Ăªtre constatĂ©e ainsi qu’une rĂ©activation
de certaines pathologies virales;
- ulcère gastrique (synergie avec les anti-in ammatoires non stĂ©roĂ¯diens);
- glaucome;
- avortement;
- tératogenèse;
- érosion des surfaces articulaires, avec risque de lésions articulaires;
- inhibition de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrĂ©nalien. Une insuf sance surrĂ©nalienne peut se manifester Ă  l’arrĂªt du traitement ou lors d’un stress intense,
par exemple chirurgical, traumatique ou infectieux. Après un traitement prolongé, la réduction progressive de la posologie est la règle générale pour éviter
ce type de problème.
- retard de cicatrisation;
- atrophie cutanĂ©e. L’application topique de corticoĂ¯des très puissants reprĂ©-
sente un risque particulier Ă  cet Ă©gard.


Interactions

De nombreuses interactions des glucocorticoĂ¯des avec d’autres mĂ©dicaments
sont connues, dont voici les plus importantes:
- l’administration simultanĂ©e avec des AINS augmente les risques d’Ă©rosions
gastriques,
- de l’hypokaliĂ©mie peut apparaĂ®tre en cas d’usage concomitant avec des diurĂ©-
tiques qui ne sont pas des diurĂ©tiques d’Ă©pargne potassique (Ă  l’exemple du
furosémide),
- ils accroissent le risque d’une action toxique des glycosides digitaliques,
- les besoins en insuline peuvent augmenter,
- les vaccinations doivent Ăªtre postposĂ©es.
 

 PrĂ©cautions particulières

le caractère symptomatique de la corticothĂ©rapie ne doit jamais Ăªtre oubliĂ©. Le
mĂ©decin vĂ©tĂ©rinaire doit tout mettre en Å“uvre pour rechercher l’Ă©tiologie de l’affection et mettre en place, si possible, un traitement Ă©tiologique. La dose utilisĂ©e
doit Ăªtre aussi basse que possible, et la durĂ©e de traitement aussi courte que
possible. Après un usage prolongĂ©, l’arrĂªt de la thĂ©rapie se fait progressivement.
  

Reproduction et lactation

L’utilisation pendant la gestation n’est pas sĂ»re. Chez les grands animaux, l’administration de glucocorticoĂ¯des en n de gestation peut provoquer un avortementou une mise bas prĂ©coce.  

DexamĂ©thasone  

DurĂ©e d’action longue (> 36 h), pas d’activitĂ© minĂ©ralocorticoĂ¯de. Puissance 30 fois plus Ă©levĂ©e que celle de la cortisone.  

LMR dexaméthasone:

DEXAFORT (MSD A.H.)

dexaméthasone (phosphate sodique): 1 mg/ml

dexaméthasone (phénylpropionate): 2 mg/ml
suspension injectable im (Bo, Ca), sc (Ca)
Posologie:
Bo: 0,06 mg/kg
Ca: 0,3 mg/kg
Viande: 63 j, Lait: 14 traites
flacon 50 ml
  









DEXA-JECT 2 mg/ml (Dopharma)

dexaméthasone (phosphate de disodium):
2 mg/ml


solution injectable iv (Eq), im (Eq, Bo, Su, Ca,
Fe), iartic (Eq)
Posologie:
- inflammation ou allergie:
Eq, Bo, Su: 0,06 mg/kg
Ca, Fe: 0,1 mg/kg
peut Ăªtre rĂ©pĂ©tĂ© Ă  24-48 h d’intervalle
- acétonémie: Bo: 0,02 à 0,04 mg/kg, dose
peut Ăªtre rĂ©pĂ©tĂ©e après 48 h
- induction parturition: Bo: 1 x 0,04 mg/kg,
dose peut Ăªtre rĂ©pĂ©tĂ©e après 48-72 h
- arthrite, bursite ou ténosynovite: Eq (iartic):
1-5 ml
Viande et abats: Eq: 12 j, Bo: 8 j, Su: 2 j
Lait: Bo: 72 h, ne pas administrer aux Eq dont le
lait est destiné à la consommation humaine
flacon 50 ml, 100 ml
  




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